mercredi 28 février 2018

Saines lectures

Une envie de partage pour trois ouvrages que j'ai lu récemment (ben si j'ai eu le temps! - j'ai profité des vacances depuis décembre!):

"Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une" de Raphaëlle Giordano.
Un livre frais, drôle qui combat la routine et fait voir les choses autrement. Un livre qui met la pêche et qui redonne des couleurs à une vie qui parfois peut sembler grise et triste.
Un vrai livre de filles m'a soufflé un copain. Oui peut-être mais à lire sans modération tellement il fait du bien! Surtout en pleine grisaille et froideur hivernale! (hyper d'actualité donc!)

"Là où rêvent les étoiles" d'Eric Marchal.
Une saga de 1000 pages qui parle d'Eiffel et de ses inventions mais pas que, puisqu'il nous emmène aussi au find fond de l'Andalousie du 19ème dans un palais de l'Alhambra en pleine rénovation.
Ce n'est pas un documentaire mais bien un roman où la fiction frôle la réalité. Les personnages sont parfois édulcorés mais tellement attachant!
A lire d'ailleurs du même auteur : "La part de l'aube". Un roman qui plaira aux Lyonnais, c'est sûr, puisque cela s'y tient et que l'on peut suivre le personnage principal dans les différentes rues du centre ville ou du Vieux Lyon. Un grand moment de bonheur! (Je l'ai même fait lire à mon père alors qu'il n'est pas grand lecteur. Verdict : il l'a dévoré!)

"La fille de Brooklyn" de Guillaume Musso
Oui, je sais, Guillaume Musso écrit des livres que je qualifierais de "roman de gare" mais il le fait bien. C'est agréable à lire et très prenant. L'histoire de celui-ci est bien ficelée. C'est un roman policier qui tient en haleine, alors pourquoi s'en priver?!


 Alors, on reste au chaud et on bouquine! ;-)

mercredi 21 février 2018

J'ai testé pour vous...

laisser partir sa grande fille de 15 ans toute seule en avion! Oui alors pour certains ça peut sembler hyper facile mais pour la maman poule que je suis c'est un peu ... gloups!

L'été dernier ma petite maman a décidé d'emmener sa petite-fille en Espagne. L'invitation a été jetée en l'air comme ça mais nous l'avons prise au bond et j'ai poussé à la roue. Un voyage en Espagne avec sa grand-mère espagnole, quoi de mieux pour pratiquer la langue dans de bonnes conditions.
Mamita a proposé différentes destinations et Mademoiselle J. a jeté son dévolu sur l'Andalousie : Grenade, Cordoue et Séville!
Petit à petit le voyage a pris forme. Le billet d'avion a été acheté : un direct Lyon-Malaga, puis les réservations d'hôtel et de visites ont vu le jour. Ca me faisait rêver!

Nous avons préparé les bagages et puis le jour J est arrivé. J'ai accompagné ma grande à l'aéroport. Elle semblait très contente et un peu stressée. De mon côté j'étais hyper stressée (mais j'essayais de ne pas trop le montrer) et ravie pour elle. C'était la 1ère fois que Mademoiselle J. quittait le nid. Enfin pas vraiment puisque l'année précédente elle était partie en Italie avec le collège (mais c'était avec le collège) et en Angleterre avec un organisme (donc avec un accompagnateur). Là, elle voyageait seule... gloups! Bien sûr ses grands-parents seraient à l'arrivée à l'attendre mais bon...

Je lui ai fait mille recommandations, enfin non, en fait, deux :
- ne pas hésiter à demander de l'aide aux gens dans n'importe quelle langue, il y aurait bien quelqu'un de sympa.
- nous appeler si elle avait un problème.

Et puis je l'ai laissée passer les portes pour les contrôles, puis attendre patiemment en salle d'embarquement et je suis allée rejoindre le reste de ma tribu qui m'a bien aidé à patienter.

Quel soulagement tout de même lorsqu'elle a envoyé son 1er message : "Je suis bien arrivée à Malaga!"

Elle va revenir grandie avec des souvenirs plein la tête!
Ma grande fille prend son envol : elle quitte sa chrysalide de petite fille et devient doucement un beau papillon.

dimanche 18 février 2018

Mots d'amour à mes enfants

La Saint Valentin vient de passer et cela m'a inspiré pour écrire une petit mot à chacun de mes enfants. Les grandes fratries apportent nécessairement des rivalités d'amour.

Mademoiselle J., tu es ma préférée parce que tu es mon premier bébé. C'est toi qui m'a fait devenir mère. C'est toi qui essuies les plâtres dans ton rôle d'aînée! C'est un rôle que je connais bien puisque j'avais le même. Tu es mon rayon de soleil, tu sais rire de toi-même, tu racontes des histoires comme personne, tu es empathique, tu devances souvent mes envies ou mes baisses de forme en me donnant de petites attentions touchantes, tu es toujours là pour moi. Tu es douce et délicate. Tu commences doucement à prendre ton envol de papillon et cela me réjouit. Donc oui ma chérie, tu es ma préférée.

Mademoiselle H., c'est toi ma préférée parce que tu es drôle et dotée d'une énergie hors norme. Tu m'impressionnes car tu n'as peur de rien, tu es extrêmement fine et intelligente. Tu es capable de t'intéresser à tout et à tout le monde. Tu nous régales de douceurs à faire pâlir plus d'un pâtissier. Tu ouvres tes grands yeux sur le monde tel que j'aimerai le faire. Tu fonces et sais ce que tu veux, pourtant tu restes la petite fille câline que tu étais et à chaque fois, je fonds. Toi qui as fait de moi une maman une 2ème fois. Donc, oui ma bichette jolie, tu es ma préférée.

Monsieur V., c'est toi mon préféré, toi qui a un sens artistique si développé. Toi qui danse comme personne et qui m'encourage à chaque gala de danse. Toi qui es capable de jouer du saxo merveilleusement bien sans même t'entraîner outre mesure. Ta concentration et ta mémoire m'étonnent. Toi qui es très indépendant mais qui as des copains pour la vie. Tu es pudique et ne te livres pas facilement, du coup chaque "Je t'aime" et chaque câlin font vibrer mon coeur de maman qui fond pour ce premier petit garçon qui sera bientôt plus grand que moi. Donc, oui mon grand bonhomme, tu es mon préféré.

Monsieur L., c'est toi mon préféré, toi qui mords dans la vie à pleines dents. Toi qui oses tout, qui n'as peur de personne. Toi qui rayonnes à tel point que certains t'appellent "le brillant". Toi dont la joie de vivre est si communicative. Toi qui es capable de faire des bisous jusqu'à plus soif. Toi qui as besoin d'un rituel chaque fois que l'on se sépare (ne serait-ce que quelques heures) : un câlin, un bisou et une caresse. Toi qui es capable de te réveiller à 6h du matin comme à 9h. Toi qui fais de moi encore une fois une maman. Toi qui me trouves belle chaque fois que je porte un collier ou une robe. Donc, oui mon petit chat, tu es mon préféré.


mercredi 7 février 2018

Lâcher prise

Je fais de la danse depuis notre retour sur Lyon (c'est un retour aux sources puisque c'était mon sport enfant et ado). Ma prof est top, non mais vraiment top. Elle fait sortir le meilleur de nous-même et en plus on se marre!
Son truc à elle : les portés. Elle a commencé crescendo : il fallait porter une personne à plusieurs. La seule difficulté : être bien à l'endroit requis au moment requis. Pfff! Trop facile!
Puis, il a fallu faire des portés à 2. Quand c'est moi qui soutiens la danseuse, la fait tourner... pas de problème, j'assure.
Mais il a fallu y passer aussi! Et là... gloups! Tout mon moi-même reculait, se contractait, refusait de le faire. Très moche quand tout le reste du groupe y arrive!
Je me suis entrainée, forcée et j'ai réussi petit à petit à me lancer, me lâcher. Les galas n'étaient pas si catastrophiques.
Mais chaque chorégraphie a sa difficulté et cette année encore il a fallu s'y remettre : se jeter dans les bras de sa partenaire la tenant par les épaules, elle vous prend les jambes, vous lâche le dos et vous fait tourner (seulement un tour). Gloups et regloups! Par mesure de sûreté, je laissais trainer une jambe par terre (pas folle la guêpe!), puis j'étais tendue comme une corde (ou un string, c'est selon!), et enfin, j'ai presque réussi à lâcher prise.
Il reste encore le mouvement qui consiste à croiser les bras sur le torse, la partenaire, placée derrière, vous tient les poignets et vous devez lancer vos jambes en arrière, entre les siennes et revenir à la position de départ! Facile! Heureusement, Super Prof a eu la bonne idée de mettre de gros tapis épais devant nous! Nous avons donc pu tourner un documentaire sur la vie des otaries en Mer du Nord! De grands moments de fou rire et nous pensons bien que nous réussirons un jour!

Bon, donc le lâcher prise commence à faire son effet... en danse... il faudrait que j'essaie aussi à la maison! ;-)

P.S : Merci Zaza!