Voila c'est fait...

Après avoir envoyé les filles en Angleterre et les garçons chez mes beaux-parents, j'étais prête pour un nettoyage en bonne et due forme de la maison : boucher les trous, repeindre quelques tâches et accueillir les déménageurs.
J'avais trois jours devant moi avant l'état des lieux : j'étais large!
Mon papa est venu m'aider à démonter le reste de la cuisine. (le propriétaire n'en voulait pas! dommage!)  Cela nous a permis de découvrir l'état du mur derrière! EPOUVANTABLE!!!! Heureusement ma petite maman était là aussi! ( Avec super Papito aussi!)
Les déménageurs sont arrivés telle une tornade blanche, ont investi toute la maison et ont continué l'emballage puis ont précédé au chargement, le tout sur deux jours. (Petit blues en passant quand la maison a été complètement vidée!)
Mercredi, dernières retouches de ménage et état des lieux. 3h d'état des lieux! L'horreur! Tout est passé au peigne fin, le moindre trou, la moindre trace! Hallucinant! D'autant plus qu'à notre arrivée, on nous avait filé un vieil état des lieux tout pourri qu'on nous a fait signer sur un coin de table sans même voir la maison! Pendant ces 3h, le siphon de l'évier, qui avait toujours été pensif, a décidé que c'était le meilleur moment pour se lâcher! La cuisine s'est transformée en piscine en un rien de temps! J'étais verte! Pffff
Ensuite, petite soirée sympa chez ma soeur avec spectacle et repas intégré. Excellent moment de détente et de franche rigolade. Top. (Merci ma Tita!)
Puis lever à 3h pour un départ dans la foulée : il fallait être à destination pour ouvrir la maison aux déménageurs. Ca pique un peu!
Le plus dur a été de faire bon pied, bon oeil lorsque l'équipe de déballage te demande à la fois de cocher les objets qui sortent du camion et de les guider pour les déposer dans la bonne pièce!
J'ai eu l'impression de courir un marathon!
Et puis après tout ça, et bien il faut déballer, ranger, constater certains dégâts et récupérer tes enfants!
Je crois que je vais hiberner! Oui je sais on est en été mais quand même! ;-p

Donc la quenelle enchantée a déménagé, mais vous pourrez retrouver nos aventures sur : Voisins Voisines : ici (c'est encore en construction : je viens juste de retourner ma souris au fond d'un carton!)

En mouvement

Voilà, ça y est je peux bien vous le dire maintenant... (certains le savent déjà d'ailleurs) Un grand changement s'annonce chez nous (Non! nous n'attendons pas de 5ème enfant!) : nous déménageons!
Si, si! Pas le petit déménagement, genre je change de rue, ou de quartier, non... Pas non plus le déménagement super exotique, genre je pars au Japon, aux US  ou en Malaisie, non!
Nous quittons cette chère ville de Lyon, ce paisible quartier de Montchat pour ... la région parisienne, les Yvelines pour être exact!

Voilà déjà 6 mois que Monsieur y travaille la semaine et fait les allers retours le WE (sauf quand la SNCF fait la grève le WE!). 6 mois que je vis une vie de mère célibataire avec 4 enfants en semaine. (Je vous rassure on a vite réussi à se trouver un équilibre et je n'ai étripé personne!) 6 mois que les grandes assurent comme des grandes et que les plus jeunes assurent, ben comme des plus jeunes! Monsieur L. a vite montré que c'était dur pour lui de ne pas avoir son papa d'amour. Monsieur V. a été plus long à la détente mais quand le coup est parti ce fut difficile! (avec l'entrée dans l'adolescence en prime! Pfff!). Le chat, lui, me colle de plus en plus!

Pendant ces 6 mois, nous avons :
- trouvé une super maison à acheter (ayé tout est signé!)
- réussi un changement de département pour moi
- trouvé un poste à 750 m de la maison
- inscrit les enfants à l'école maternelle, au collège et au lycée
- trouvé de bons lycées pour les filles avec les options choisies
- trié la cave, les chambres, la cuisine, le salon, re la cave
- jeté, donné, vendu des tas de choses

Notre future maison!

Bref, on n'a pas chômé et tout est presque prêt. Un dernier petit coup à la maison actuelle pour qu'elle soit présentable pour l'état des lieux et ce sera le grand départ. Etant donné que les filles sont en Angleterre, les garçons seront dans le Nord chez Popi et Momy, Monsieur au travail, je pourrai verser ma petite larme toute seule dans ma Twinguette en montant vers Paris. (Parce que moi les séparations c'est pas mon truc!)

En mode gala

Ce week-end avait lieu mon gala de danse. Oui, le mien à moi ousske c'est moi et mes copines qui dansent sur une vraie scène avec des projecteurs tout ça.
Plus le jour J approchait, plus le stress s'intensifiait! Une petite répétition sur scène le jour J histoire de prendre nos marques (un peu pourrie la répétition d'ailleurs!) et hop, habillage, maquillage, pailletage (Notre prof de danse préférée a la main lourde sur les paillettes! ;-), faut qu'ça brille! )

On avait deux chorégraphies à présenter. La première au top, on était ensemble, concentrées, magnifiques (n'ayons pas peur des mots!), la deuxième un peu moins ensemble mais pas si mal finalement. J'ai même réussi à me lâcher sur les portés (et franchement ce n'était pas gagné!). Trop fière!

Finalement ça passe trop vite un gala! La scène ça donne des ailes!

Merci à mon super groupe de danse et à mon prof préféré! Isa, as-tu un double? ;-) Ca m'arrangerait
;-p

Fameux WE INSA

Depuis que Monsieur a quitté son école, les copains se sont donnés rendez-vous chaque année pour des retrouvailles (normalement à la Pentecôte).  Ces "WE INSA" se sont multipliés, ont changé, se sont étoffés. Certains ne sont plus jamais venus (trop loin, trop de boulot, trop... pas envie peut-être), d'autres viennent par intermittence.
Les épouses, compagnes puis les enfants se sont ajoutés à l'effectif, et c'est toujours un réel plaisir que de se retrouver.

Cette année le Beaujolais était à l'honneur grâce au président et à son épouse. Ils nous avaient dégoté un super gite, grand, propre, au calme... Idéal!
Ils nous ont gâtés avec des repas délicieux et copieux (ce qui arrange bien une bande d'ados qui ne se fait pas prier). Chaque année une activité différente est proposée : cette année ce fut foot... dans des bulles!

Euh...sans moi, ben oui je devais gérer Monsieur L. (la bonne excuse!). Nous avons donc fait une petite balade entre filles (et Monsieur L.) très sympa.

Le week-end est passé bien vite mais quelle bulle de détente dans le stress ambiant actuel! Que du bonheur!
Merci encore à Delphine et Olivier! 

En mai...

J'ai voulu suivre l'adage "En mai fais ce qu'il te plait", alors je me suis confectionnée une robe vite fait (J'ai très peu de temps à consacrer à la couture en ce moment mais je compte bien me rattraper!) avec un joli tissu que ma maman chérie m'avait offert.
J'ai "inventé" le patron, coupé, surpiqué, cousu, ajusté.. et je suis bien contente du résultat. Sauf qu'avec le temps qu'il fait, impossible de la mettre! :-((

Juin quand tu nous tiens

Mouahaha! (trouvaille du web!)

Le mois de juin est un mois chargé pour tout le monde : il rime avec fin d'année scolaire (même si en France l'école primaire se termine début juillet) et donc sorties en tout genre. Les rencontres sportives s'en mêlent tout comme les galas de fin d'année, les auditions, les fêtes d'école ... (et les envie de barbecue! :-p), le remplissage des livrets, le dernier conseil d'école, la répartition des classes, les commandes pour l'année suivante.... Arghhhh!
Alors bien sûr quand on a plusieurs enfants, on multiplie ce genre d'événements, en plus j'ai la même chose pour ma classe et cerise sur le gâteau, je suis terriblement étourdie! Une seule solution pour éviter le burn-out, la charge mentale, l'oubli, les déceptions, les boulettes... : faire des listes bien en évidence sur mon bureau. Des listes avec des dates, des jolis ronds à cocher, des listes pour ne rien oublier. Et ça marche.... à peu près! :-p

Médicamenteuse

Dans un moment de zèle inouï, j'ai retiré la couette de mon lit. Super bonne idée sauf que le temps s'est rafraichi, que Monsieur n'est pas là, alors j'ai pris froid. Mon état s'est empiré lundi en classe. J'ai bien fait rire mes élèves avec ma voix de canard, bref, cela semblait parti pour durer.
Hier matin j'ai décidé de prendre le taureau par les cornes et hop un bon mouchage de nez et un Ibuprofène histoire de tout décongestionner.
Au petit déjeuner, mes filles m'ont regardé bizarrement : "Bizarre maman, tu as l'oeil tout rouge!"
Effectivement mon oeil me démangeait et j'avais du mal à voir de l'oeil droit. C'est à mon passage devant un miroir que j'ai vu l'ampleur des dégâts : une paupière complètement boursouflée et rouge! Zut et crotte de bique! Le palais commence à me chatouiller également! Gloups!
Que faire? Prendre une antihistaminique? Aller aux urgences? Ne rien faire urgemment?
J'ai opté pour la dernière solution : c'était une allergie au médicament, il fallait donc attendre que celui-ci soit totalement évacué de mon corps.
Mes élèves m'ont regardé très impressionnés (je les ai vite rassurés - je me sentais en pleine forme),  mes collègues voulaient me renvoyer à la maison mais j'ai bravé les regards et les commentaires et j'ai fait la visite du collège avec mes CM1.
Comme je m'y attendais ça a dégonflé et tout était normal ou presque à midi.
Note pour plus tard : ne pas prendre d'Ibuprofène!

La drôlitude

4 ans c'est souvent l'âge où l'on nous trouve drôle mais que l'on ne s'en rend pas compte!
Alors que nous rentrions à pied du centre ville, je décidai d'organiser une petite séance de devinettes avec Monsieur L. pour lui faire passer le temps (et aussi passke j'en avais marre de l'entendre geindre et que je n'avais pas du tout envie de le porter!).
Comme c'est la 1ère fois, je tente de simplifier les choses : "Je suis un animal à poils, j'ai les oreilles pointues, on aime me caresser, je dors souvent, qui suis-je?"

Monsieur L. : " Ben tu es maman!"
Mouahahaha!
Moi : " Ben non je suis un animal! Attends, je continue. Donc, je suis un animal à poils, j'ai les oreilles pointues, on aime me caresser, je dors sur le lit de papa et maman. Qui suis-je?"
L. : "Papa?"
Moi : " Non! c'est un animal! Ah oui, je sais : je suis un animal à poils, j'ai les oreilles pointues, on aime me caresser, je dors sur le lit de papa et maman et j'ai des moustaches. Qui suis-je?"
L. : "Un papy?"

Bon alors pour le moment mon petit garçon n'est pas doué en devinette mais il est drôle! Tout n'est pas perdu!

Kapla et compagnie

L'école maternelle de Monsieur L. a décidé de faire venir deux animateurs pour réaliser des constructions en Kapla en mode coopératif. Le but n'était donc pas de construire sa propre tour mais de monter un édifice à plusieurs. Ils avaient réquisitionné le petit gymnase de l'école et venaient par petits groupes sur des créneaux de 45' environ.
Nous étions conviés, nous parents, à venir découvrir le résultat le soir après la classe.

Bluffant! Epatant ! Extraordinaire!...

Monsieur L. était fier de me montrer le bateau sur lequel il avait travaillé.
Et à ma question : "On pourrait peut-être faire quelque chose comme ça à la maison?" (j'attendais secrètement la réponse : "Ben non maman, on n'a pas assez de Kapla!")
L. : "Ah non! Nous n'avons pas de morceaux de couleur!"
Bah oui, effectivement, donc impossible! ;-)

Un grand merci aux enseignants et aux animateurs du centre Kapla (site ici ) 

Maman souris et ses petits

Grande discussion à table avec Monsieur L. Il dégustait de l'emmental (appelé communément chez nous le "fromage de souris") et me faisait tout un documentaire sur leur vie. J'ai renchéri par un : "Les souris font beaucoup de bébé tu sais!" (genre, il faut que j'étale ma science!)

Monsieur L. : "Ah oui! Mais toi tu n'en as pas eu beaucoup!"
Moi : "Euh... ben quand même 4 c'est pas mal non?"
L. : " Oui, tu as eu J., H., V., papa et moi!

Mouahaha! Je ne savais pas que Monsieur faisait parti de mes enfants! :-p
Quel humour ce Monsieur L.!

A 100 à l'heure

La place que l'on a dans une fratrie détermine généralement la vitesse à laquelle on apprend, appréhende les choses. Un ainé restera "bébé" plus longtemps qu'un 2ème. Pas sur tout sans doute mais c'est quand même la tendance. 

Alors bien sûr,  il y a la position du petit dernier. Celui qui sera toujours le "bébé" de sa maman, celui pour lequel on laisse couler plus facilement parce que c'est pénible de toujours donner des leçons (on fatigue en somme!), et puis parce qu'il y a des choses sur lesquelles on relativise : cela nous semblait HYPER important pour le 1er, un peu moins pour le 2ème, le 3ème nous a appris que bof et le 4ème, je ne vous en parle même pas!

Cela se voit beaucoup sur les lectures, les jeux et surtout sur la musique. 

Chez nous, Mademoiselle J. a longtemps écouté de la musique pour enfants, suivie de près par sa soeur et son frère. Elle a attendu la 6ème pour doucement prendre son envol sans que ce soit une bataille ou une contrainte d'ailleurs. Les deux autres l'ont suivi gentiment et font leurs propres choix.

Notre petit dernier, lui, a sauté à pied joint au-dessus des comptines (écoutées brièvement chez la nounou) pour entonner Imagine Dragon en VO dans le texte! Impressionnant certes, mais ce qui m'a le plus amusé l'autre jour, c'est la discussion que j'ai surprise entre lui et Mademoiselle H.

Monsieur L. : "H. tu mets Talica s'il te plait?

Mademoiselle H. : _ Comment?

 L. : _ Talica, tu mets Talica? 

H. : _ Non...

L. : _ Oh steuplé....

H. : _ Non, le groupe s'appelle Métallica pas Talica!

L. : _ Ah d'accord! Zadore!

Donc Monsieur L., 4 ans, adore Métallica! :-p 

On est loin d'Anne Sylvestre, les Petits Loups du Jazz ou la Compagnie Zut!

Nouvelle vie

Je suis depuis longtemps dans une phase : "ne pas jeter" et "donner une seconde vie aux choses". Je serine les oreilles de ma famille avec ça mais pour le bien de notre planète, on ne gaspille pas et inutile d'acheter neuf lorsque l'on a déjà ce qu'il faut sous la main.
Récemment dans un remaniement des chambres et surtout de leur mobilier, il y avait le lit de Monsieur V. (qui se trouve être le vieux lit bateau de son papa!)... L'idée était de mettre les deux garçons dans la même chambre sur des lits superposés. Que faire du lit bateau? Un lit pour Mademoiselle J. qui n'a plus qu'un sommier et un matelas? La demoiselle n'a pas l'air plus emballé que ça. Le lit est marron foncé et fait vieillot.

Bon évidemment on ne le voit pas très bien ce lit mais il était marron TRES foncé.

Une idée m'a soudain traversé l'esprit (si ça m'arrive!) : il faut le repeindre! Je soumets mon idée géniale à Monsieur qui est aussitôt emballé. Finalement, Mademoiselle J. se laisse tenter : un tour de lit blanc ça peut être pas mal.
Et hop, vas-y que je te démonte le lit, que je te le ponce (pas simple à enlever le vernis marron!), que je te le répare, que je change les poignées qui étaient mortes et que je te le peins (sous-couche, puis 3 couches, il faut ce qu'il faut). Après des heures de travail à deux, le résultat est là. Mademoiselle J. est ravie, Monsieur V. un peu jaloux, nous sommes très contents de notre travail en binôme et notre meuble voit sa vie prolongée.

Des vacances sous le signe de...

la détente, du rangement et des devoirs! Oui mais pas que! Heureusement!
Le temps incertain de la semaine dernière nous a un peu réuni à l'intérieur. Nous sommes allés au cinéma, bien sûr, et au Mur de Lyon faire de l'escalade.
Une remise en jambes pour Mademoiselle J. qui en a fait en AS avec le collège pendant 3 ans, un dépoussiérage pour Monsieur V. et une grande découverte pour Monsieur L. (Nous avions abandonné Mademoiselle H. à son "triste" sort : stage en entreprise avec son parrain pour découvrir les gros camions et la réalité virtuelle!).
Monsieur L. s'est laissé mener sur la 1ère grimpette, puis il a vite eu les chocottes (Pas très téméraire Monsieur L.!) et a préféré monter sur des blocs sans cordes et surtout sauter! Les grands en ont bien profité... peut-être pas assez puisque nous y sommes retournés, avec Mademoiselle H. cette fois!
Grande surprise pour eux : j'ai décidé de grimper aussi! Ca m'arrive parfois de vouloir repousser les limites.
Ma grande m'a formidablement assurée et guidée. Presque facile l'escalade grâce à elle! J'ai adoré!
Monsieur L. a continué à grimper/sauter mais pas de trop haut passke quand même ça fout les j'tons!
Monsieur V. s'est perfectionné et Mademoiselle H. a fait sa vie le sourire aux lèvres.
Pour finir on y retourne demain! ;-) (entre deux tris de cave!)

Si, si c'est moi!

Presque toute la main

Monsieur L. raconte fièrement à qui veut l'entendre qu'il a 4 ans, qu'il est grand et que 4 ans ça fait comme ça en montrant presque toute la main.
Pour l'occasion Mademoiselle H. lui avait fait un beau gâteau qu'il a adoré pour sa forme et son gout!
Il a reçu en cadeau un très beau château fort en bois (qui appartenait à son frère petit et qui traînait à la cave depuis au moins 3 ans - on recycle pour le bien de notre planète) dont il est ravi.
Et puis nous avons organisé une 1ère fête d'anniversaire avec ses copains, ses inséparables "potes" comme il les appelle. J'avais préparé des tas d'activités pour occuper 5 petits Schtroumpfs  mais rien ne les a emballé (sauf la traditionnelle pêche à la ligne) : ils voulaient juste jouer dehors. Nous avons donc joué dehors!
Le jour même Monsieur L. a eu un peu de mal à gérer ses émotions. Il a un peu boudé, râlé... Mais dès le lendemain j'ai eu droit à un :" C'était super mon anniversaire maman! Merci!" et un petit garçon tout souriant! Mission réussie donc!
Côté anniversaire, on est tranquille jusqu'en septembre, ça va nous laisser le temps de souffler! ;-)

Décalage horaire?

Cette année le carnaval tombait pendant les vacances d'hiver (que je continue à appeler vacances de février parce qu'elles ont lieu en février!). L'école maternelle de Monsieur L. a décidé de le fêter quand même mais un peu plus tard.
L'idée était que les enfants passent un bon moment, déguisés dans le costume de leur choix pour un mini défilé dans la cour sous les yeux ébahis de leurs parents. C'est vrai que c'est mignon des petits loups de maternelle déguisés! Afin que ce soit plus festif, un petit goûter devait être partagé.
Monsieur L. en parlait depuis des jours : il se déguiserait en pirate, et puis non en chevalier, enfin non en squelette en fait... Bref, les idées n'étaient pas très claires. Pourtant le choix du jour J, fut le même que celui de la veille en se couchant excité comme une puce! => pirate!

La maitresse avait demandé d'éviter les accessoires mais Monsieur L. n'en démordait pas : il lui fallait une épée parce qu'un pirate sans épée c'était comme une fanfare sans trompette (ou comme un Opa sans moustache!). Après moult recommandations (tu ne tapes pas les copains - ni les pas copains d'ailleurs - avec, tu évites de la perdre, blablabla...), Monsieur L. était prêt et super fier.
Les classes ont circulé les unes après les autres sous les crépitements des appareils photos téléphones portables.
Il était content mon petit bonhomme, premier du défilé et donnant la main à sa super maitresse Super Woman! Il n'a jamais aussi bien porté son cache sur l'oeil!
Le goûter qui a eu lieu ensuite (sans la présence des parents) a eu raison du déguisement : crêpe au chocolat 1 - déguisement 0! Mais le déguisement venant de Bucarest en avait déjà vu d'autres (il a servi à 3 enfants), c'est de l'increvable!
Je crois que la mission de l'équipe a été réussie : Monsieur L. a passé un tel bon moment que le lendemain il comptait encore se déguiser!

Dur d'avoir 30 enfants regardant tous dans la même direction! 

Le jour le plus important

Le jour le plus important de Mademoiselle H. coïncide avec le jour de son anniversaire!

Nous avons décidé d'en faire un jour exceptionnel. Alors, bien sûr au menu ses plats préférés. 

Comme il y en a beaucoup (Ma poulette est une vraie gourmande!) nous l'avons fait en 2 temps : 

- sushis - salade - Paris-Brest le midi

- falafel - fromage - tarte tatin le soir

The Paris-Brest à ma façon!

Non les sushis ne sont pas maison!

Elle est restée sur son petit nuage toute la journée! Un sourire accroché aux lèvres. Elle a tout aimé : les appels, les SMS, les cadeaux, les attentions et surtout le gâteau préparé maison et dont je ne suis pas peu fière! 

Voilà, notre Mademoiselle H. a soufflé ses 14 bougies! (Ah ben oui quand même!)

Patinoire

J'avais promis récemment qu'on irait à la patinoire. Rendez-vous pris avec une amie qui a un petit garçon de l'âge de Monsieur L.
Donc, hop mercredi après-midi pas de sieste, patinoire. Je pars bien à l'heure, je trouve une place de parking gratuite pas trop loin et je me rends compte avec effroi que j'ai oublié... mon porte-monnaie!(Je suis terriblement étourdie!) Alors, on remballe tout le monde, on repart à la maison, je cours récupérer ledit porte-monnaie et c'est reparti. Bon on est en retard du coup mais au moins je peux payer l'entrée! Je retrouve une place de parking gratuite (la chance!) et finalement nous n'avons que 10' (bon d'accord 15!) de retard!
Mon amie et son fils nous attendent, dépités : la patinoire est fermée pour incident technique!
Les garçons sont tellement déçus que nous décidons de pousser jusqu'à la patinoire Charlemagne à l'autre bout de la ville.
Comme je ne peux pas emmener tout le monde dans ma micro voiture, mon amie décide de faire la course avec moi en transport en commun. (Et elle a gagné! - vive la circulation).

Des débuts prometteurs 

 On chausse les patins, enfile les gants et nous voilà partis. Monsieur V. se débrouille comme un chef mais pour Monsieur L. c'est une première. Il n'ose pas bouger : il a bien compris que ça glisse et qu'il risque de tomber. Il ne veut pas que je le lâche et s'agrippe à moi telle une moule sur son rocher. Pas très simple de patiner avec une moule de 16 kg dans les pattes!
L'autre petit bonhomme est un as, il faut dire que sa maman est russe et que cela fait déjà 20 fois qu'il va à la patinoire!
A la moitié du tour, Monsieur L. décrète qu'il veut faire une pause et sort dans les gradins. Puis la pause s'éternise. J'use et j'abuse de ruses pour le faire revenir, nous finissons pas effectuer un tour complet et là, il décide qu'il est grand temps de quitter les patins!
Heureusement, mon amie gère les plus jeunes afin que Monsieur V. puisse patiner un peu avec sa môman! Quand je reviens, Monsieur L. n'a pas changé d'idée : c'est l'heure du gouter, c'est sur et il faut enlever les patins et rentrer à la maison!

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Pas certaine que je réitère tout de suite! :-p

Chaque semaine apporte son lot de ... surprises

La semaine dernière c'était la grippe! (ou sa cousine)
Ca a commencé insidieusement mercredi soir. Je me sentais frileuse et courbaturée. J'ai filé me coucher comme les poules mais la nuit a été détestable.

Au matin petite mine, petite température aussi. Un p'tit cacheton et hop au boulot! Les élèves ont été prévenus : ils n'y sont pour rien mais la maitresse est patraque, alors on se tient bien et on écoute. Malgré tout, la journée m'a semblé bien longue....
Le soir Monsieur L. aurait rêver aller faire de la trottinette au parc mais c'était juste au-dessus de mes forces.
Petite soupe et re dodo avec les poules. Re nuit horrible pendant laquelle je me suis réveillée 15 fois en faisant des rêves débiles et j'ai transformé mon lit en piscine! Je n'avais jamais autant transpiré, je crois. Au matin je me suis essorée toute seule!
Comme j'étais contente de ne pas travailler et de pouvoir laisser ma douce progéniture à l'école! Les parents qui ont croisé le zombie que j'étais ce matin-là étaient également ravis que je n'ai pas à côtoyer leurs enfants!
Donc au programme du vendredi : sieste le matin - on récupère les garçons - repas - re sieste l'après-midi avec Monsieur L. Entre temps je grelottais sans arrêt et je ne tenais pas vraiment debout.

Obligée de déléguer pour accompagner Monsieur V. et son copain au break dance mais surtout, impossible d'aller à mon cours de danse! Grosse frustration!

Monsieur, en déplacement sur Paris toute la semaine, rentrait le soir même. J'ai fait un effort, je suis allée me coucher avec les poules +1!

Samedi matin je fais la crâneuse, genre ça va mieux tout ça, tout ça, je vais avec toi à la Part Dieu! J'ai résisté un petit quart d'heure avant de rentrer me mettre au lit! Lit dans lequel j'ai passé mon après-midi grelottant toujours, mon petit mari venait s'enquérir de ma santé régulièrement.
Oh le beau week-end!

Depuis, tout va mieux : je ne grelotte plus mais j'ai le nez bouché, plus de goût, plus d'odorat et je tousse à m'en perdre un poumon! Si, si, ça va beaucoup mieux, j'vous dis!

Une organisation hors du commun!

Il y a quelques mois le lycée de Mademoiselle J. nous a proposé d'accueillir des correspondants espagnols ce que nous avons accepté avec plaisir. Enfin pas des mais un... ou une pour être plus précis. Le prof d'espagnol essayant de caser le maximum d'ados a proposé à Mademoiselle J. d'en recevoir deux. "Tu habites une grande maison, je crois..."
Réponse de J. : " Oui mais si nous habitons une grande maison, c'est parce que nous sommes nombreux!"
En gros une façon polie de lui dire : "Dis donc cocotte, faudrait voir à pas trop exagérer, va chercher ailleurs, nous c'est mort!"

Les dates étaient prises : j'avais noté sur mes tablettes : Arrivée espagnole mardi 27 mars.

Mardi dernier - 27 février - appel du lycée alors que j'étais en classe. Je tente de rappeler pendant la récréation (parce que pendant la classe ben c'est juste pas envisageable! - je ne suis pas là pour passer mes coups de fil perso) sans succès. Ma fille me laisse un message : "Maman, les Espagnols arrivent aujourd'hui finalement, donc ce soir je serai avec ma correspondante et il faudra lui préparer des pique-nique tous les jours car elle part en excursion!"
Petite erreur de date dans les papiers, trois fois rien, quoi!
Sauf que du coup,  rien n'est prêt, je bosse toute la journée, j'ai une réunion à midi et ce soir je dois accompagner Monsieur V. à une répétition de saxo!
Grand branle-bas de combat, préparation de la chambre déléguée à ma grande, Monsieur V. jeté comme un malpropre à sa répète et hop les courses au pas de course  (en ayant pris soin de laisser Monsieur L. à ses soeurs sinon ce n'est juste pas possible de fair elles courses en moins d'une heure!) le tout en réfléchissant aux menus que je pouvais envisager.
Et hop quelques spécialités lyonnaises pour la découverte de notre ville : quenelles (évidemment!) et saucisson brioché, du fromage et une brioche aux pralines.

Mademoiselle J. qui revenait à peine d'une semaine en Andalousie n'a pas arrêté de parler espagnol, de traduire, d'expliquer. Un vrai bonheur! Notre invitée plutôt timide mais souriante et très gentille a tout testé avec bienveillance et a tout adopté.
Bilan : on a bien rigolé. Mademoiselle J. a encore progressé et s'est fait une copine. Et cerise sur le gâteau : nous sommes tous invités à Barcelone! Ca valait le coup! ;-)
Finalement, on n'en veut pas trop au lycée et à son organisation hors du commun!

Saines lectures

Une envie de partage pour trois ouvrages que j'ai lu récemment (ben si j'ai eu le temps! - j'ai profité des vacances depuis décembre!):

"Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une" de Raphaëlle Giordano.
Un livre frais, drôle qui combat la routine et fait voir les choses autrement. Un livre qui met la pêche et qui redonne des couleurs à une vie qui parfois peut sembler grise et triste.
Un vrai livre de filles m'a soufflé un copain. Oui peut-être mais à lire sans modération tellement il fait du bien! Surtout en pleine grisaille et froideur hivernale! (hyper d'actualité donc!)

"Là où rêvent les étoiles" d'Eric Marchal.
Une saga de 1000 pages qui parle d'Eiffel et de ses inventions mais pas que, puisqu'il nous emmène aussi au find fond de l'Andalousie du 19ème dans un palais de l'Alhambra en pleine rénovation.
Ce n'est pas un documentaire mais bien un roman où la fiction frôle la réalité. Les personnages sont parfois édulcorés mais tellement attachant!

A lire d'ailleurs du même auteur : "La part de l'aube". Un roman qui plaira aux Lyonnais, c'est sûr, puisque cela s'y tient et que l'on peut suivre le personnage principal dans les différentes rues du centre ville ou du Vieux Lyon. Un grand moment de bonheur! (Je l'ai même fait lire à mon père alors qu'il n'est pas grand lecteur. Verdict : il l'a dévoré!)

"La fille de Brooklyn" de Guillaume Musso
Oui, je sais, Guillaume Musso écrit des livres que je qualifierais de "roman de gare" mais il le fait bien. C'est agréable à lire et très prenant. L'histoire de celui-ci est bien ficelée. C'est un roman policier qui tient en haleine, alors pourquoi s'en priver?!

 Alors, on reste au chaud et on bouquine! ;-)

J'ai testé pour vous...

laisser partir sa grande fille de 15 ans toute seule en avion! Oui alors pour certains ça peut sembler hyper facile mais pour la maman poule que je suis c'est un peu ... gloups!

L'été dernier ma petite maman a décidé d'emmener sa petite-fille en Espagne. L'invitation a été jetée en l'air comme ça mais nous l'avons prise au bond et j'ai poussé à la roue. Un voyage en Espagne avec sa grand-mère espagnole, quoi de mieux pour pratiquer la langue dans de bonnes conditions.
Mamita a proposé différentes destinations et Mademoiselle J. a jeté son dévolu sur l'Andalousie : Grenade, Cordoue et Séville!
Petit à petit le voyage a pris forme. Le billet d'avion a été acheté : un direct Lyon-Malaga, puis les réservations d'hôtel et de visites ont vu le jour. Ca me faisait rêver!

Nous avons préparé les bagages et puis le jour J est arrivé. J'ai accompagné ma grande à l'aéroport. Elle semblait très contente et un peu stressée. De mon côté j'étais hyper stressée (mais j'essayais de ne pas trop le montrer) et ravie pour elle. C'était la 1ère fois que Mademoiselle J. quittait le nid. Enfin pas vraiment puisque l'année précédente elle était partie en Italie avec le collège (mais c'était avec le collège) et en Angleterre avec un organisme (donc avec un accompagnateur). Là, elle voyageait seule... gloups! Bien sûr ses grands-parents seraient à l'arrivée à l'attendre mais bon...

Je lui ai fait mille recommandations, enfin non, en fait, deux :
- ne pas hésiter à demander de l'aide aux gens dans n'importe quelle langue, il y aurait bien quelqu'un de sympa.
- nous appeler si elle avait un problème.

Et puis je l'ai laissée passer les portes pour les contrôles, puis attendre patiemment en salle d'embarquement et je suis allée rejoindre le reste de ma tribu qui m'a bien aidé à patienter.

Quel soulagement tout de même lorsqu'elle a envoyé son 1er message : "Je suis bien arrivée à Malaga!"

Elle va revenir grandie avec des souvenirs plein la tête!
Ma grande fille prend son envol : elle quitte sa chrysalide de petite fille et devient doucement un beau papillon.