mercredi 27 février 2013

J'ai testé pour vous....

la réunion de copropriété. Je n'y avais jamais participé, ou peut-être une fois, au tout début mais Monsieur était là, ça se passait chez nous et j'avais surtout joué à la bonne maîtresse de maison! :)
Les années suivantes, c'est Monsieur qui a géré. Puis il y a eu un grand "trou" : 3 ans de région parisienne, 4 ans de Roumanie...
Cette fois-ci, Monsieur était en séminaire et un des copropriétaires nous embêtait un peu pour une histoire de travaux dans le local en-dessous, de notre évacuation de toilettes qui le gênait... Bref, il fallait  y aller!
Suite à une superbe organisation (merci Tita), j'ai réussi à être à l'heure à la dite réunion.
Tout a commencé en douceur : salutations, approbation des 15 premiers points sans anicroche. (Il fallait se mettre doucement dans l'ambiance!) Puis les choses sérieuses ont commencé : mon voisin m'a ouvertement demandé ce que je comptais faire de ce tuyau qui le gênait pour son projet de mezzanine.
Moi : "Rien, il s'agit de l'évacuation des toilettes, donc on ne touche pas."
Lui (en haussant le ton) :"Ah mais non! ça me gêne, il faut trouver un terrain d'entente parce qu'un procès c'est embêtant!"
Moi (très calme) : " Je comprends que vous soyez gêné mais je ne vois pas ce que nous pouvons faire!"
Il se rapproche pour mieux m'expliquer son souci et me signale que son architecte a une solution qui ne serait pas gênante, qui ne changerait rien pour nous. Dans ces cas-là....
Et il me glisse doucereusement :"Et puis comme ça on partagera les frais."
Tu te fourres le doigt dans l'oeil mon ami! telle est la réflexion qui me vient à l'esprit mais, je ne dis rien.
Au moment du vote, je dis que j'émets une réserve. Tollé! "Mais si vous votez contre je ne peux pas continuer mes travaux!"
Moi (toujours d'un calme olympien - je m'étonne moi-même car j'ai horreur des conflits!) : "Je comprends bien mais ce qui me gêne c'est que vous vouliez que nous partagions les frais, or, votre projet ne me concerne en rien!"
Lui : "C'est normal quand même, il s'agit de vos toilettes!"
Le régisseur du syndic : "En fait Monsieur P. il s'agit de parties communes donc toute transformation est à vos frais!"
Il enrage, je jubile (intérieurement bien sûr)! Et voilà! Finalement ce n'est pas la mer à boire cette réunion! Disons qu'heureusement il n'y en a qu'une par an!

dimanche 24 février 2013

La sixieme vitesse

Nous nous retrouvons comme beaucoup de parents en pleine réflexion face à l'entrée en sixième de notre aînée.
On entend tout et son contraire sur le collège de quartier, la plupart des copines vont dans des établissements privés sous contrat. Que faire?
Je suis plutôt partisane de suivre le circuit public (enseignant de la République oblige!) mais peut-être pas au détriment de ma fille!
Notre grande reste, à 10 ans, une petite fille. Elle joue encore à la poupée, aux Légo, croit à la petite souris et aime raconter des blagues d'enfants. Elle passe son temps libre entre piano et saines lectures. Elle n'est que modérément coquette et préfère que j'aille lui acheter ses vêtements : elle a horreur de faire les boutiques!
J'ai pris des renseignements à droite, à gauche, sur le collège, sur les établissements privés, ai trouvé une solution, changé, rebondit... bref nous sommes en pleine réflexion.
Pour les deux collèges privés les plus côtés, c'est trop tard, il fallait faire sa demande avant les vacances de Noël. Bon ça c'est fait!
Il en reste un malgré tout, un peu moins bon et le fameux collège (dans lequel j'étais il y a ..... pfff je ne me souviens plus tellement ça fait!).
Après le choix du collège, il y a le choix des langues. Ca peut aussi jouer et aider à être dans de bonnes classes. Je pense tout de suite à bilangue. Mademoiselle J. n'est pas contre le fait de commencer deux langues en sixième. Bien. Seule option proposée : anglais / allemand, et là ... c'est le drame : elle ne VEUT pas faire d'allemand, "C'est moche!" (Désolée Opa, j'aurai essayé!)
Elle a, en fait, des idées bien arrêtées : elle souhaite apprendre l'anglais (ce n'est plus une option aujourd'hui), l'espagnol (racines de Mamita) et le latin. (Oui, oui, c'est une de ses volontés!)

Le directeur de l'école primaire me dit que le collège fonctionne bien avec des élèves cadrés et suivis (ça tombe bien!) et qu'il ne faut pas que je m'inquiète. J'attends avec impatience le rendez-vous avec le principal du collège himself pour enfin tâcher de prendre une décision.

samedi 23 février 2013

Relativité

Pendant que je râlais (ben oui ça m'arrive un peu) à cause de ma semaine difficile : Monsieur n'était pas là, des réunions diverses se greffaient sur mon emploi du temps déjà chargé, les élèves étaient fatigués (et moi donc!), il faisait encore froid...
des gens étaient enlevés à leur quotidien, à leur vie. On les séquestraient sans autre raison qu'ils étaient d'un autre monde.
Ces personnes, je les connaissais, je les avais côtoyées, un de leur enfant avait été mon élève. C'était encore plus douloureux, insupportable, insoutenable... Je pense à eux, à leurs familles, à leurs proches et espère.
Finalement ma semaine à la c-- n'était rien en comparaison.

mercredi 20 février 2013

Douceur

Voici le délicieux gâteau que Monsieur a déniché pour la Saint Valentin : un macaron au chocolat sur un biscuit chocolaté. Hmmmm!
J'en conviens, la photo n'est pas terrible mais il était délicieux. Et comme Monsieur et moi avons souvent les mêmes idées, nous avons eu pléthore de desserts ce soir-là! :)
(Et puis j'ai eu aussi un magnifique bouquet... chut! ça va faire des jalouses!)

dimanche 17 février 2013

6 ans chez les pirates

Monsieur V. me l'a réclamé souvent, longtemps : il voulait fêter son anniversaire à la maison avec ses copains. Je n'étais que très peu motivée : gérer une bande de petits gars déchaînés, pfff j'en avais peur d'avance! (pas le courage)
Et puis devant tant d'insistance, j'ai cédé. Nous avons choisi un thème : les pirates.
Il fallait des copains mais pas trop : 5 me semblait être le nombre idéal + Monsieur V. et les filles, ça faisait 8, impec.
Il fallait un gâteau digne de ce nom : j'ai opté pour un bateau pirate. Je me suis inspirée de ce que Tita avait fait pour Loulou : ici. Je suis très fière du résultat qui a eu son petit succès auprès des invités!

Il fallait aussi des activités : une chasse au trésor me semblait être très adaptée pour des pirates. Plusieurs épreuves pour arriver jusqu'au trésor : lancer des boulets de canons, la boîte aux araignées dans laquelle il fallait plonger la main, le perroquet mystérieux, les îles musicales, le code secret ... Une bonne heure et demie de recherche, de jeux, d'entraide pour arriver jusqu'au trésor. Ils étaient à fond, hésitaient parfois sur certaines activités qui les effrayaient mais jouaient de bon coeur. (Il faut dire que j'ai inventé l'existence d'un monstre à la cave qu'il ne fallait pas réveiller... :) )
Les filles m'ont beaucoup aidée dans la gestion du groupe : elles ont été formidables.

Mademoiselle J. a même organisé une partie de cache cache endiablée après le goûter et les cadeaux!

Monsieur V. m'a soufflé à l'oreille en se couchant : "C'était super maman!" et puis dans un dernier soubresaut :"On avait pas dit qu'on ferait une course de pirates?" Euh.... non!

Cette journée m'a semblé douce et m'a réconciliée avec les anniversaires maison. A quand le prochain?
(Je peux donner le détail des jeux et de la recette du gâteau à qui le demandera, n'hésitez pas si vous avez besoin!)

samedi 16 février 2013

NouvelleS

Camille est une amie de ma soeur Tita. Je ne la connais pas, enfin, pas vraiment, disons que je ne l'ai jamais rencontrée. En revanche, je l'ai lue et j'ai adoré!
Elle a écrit un livre pour les enfants que nous n'avons pas encore dans notre bibliothèque mais que j'ai déjà offert :
Plus récemment elle a écrit deux nouvelles : Un chacal, des chacaux et Raviolis Champignons. Comme j'aime beaucoup, je voulais vous le faire partager et si vous aimez aussi, vous pouvez voter pour elle, cela lui permettra de publier facilement ses nouvelles, de se faire connaître et de pouvoir continuer à écrire.
Alors, lisez et votez.... Merci pour elle! 

mercredi 13 février 2013

Pourquoi?

Je vais tenter d'expliquer pourquoi j'ai fait grève. Tout le monde ne sera pas de mon avis mais au moins j'aurai expliqué mon point de vue.
Donc le mardi 12 février j'ai fait grève. Ne pestez pas, la grève est un droit (pas un devoir :) ) dont je n'abuse pas mais que je fais quand cela me semble justifié.
Motif de la grève : la modification des rythmes scolaires. Dit comme ça, je ne vois pas comment on ne peut pas être d'accord! C'est vrai, on est tous d'accord pour dire qu'alléger la journée de l'enfant est une bonne chose. Le décret de Vincent Peillon est donc une bonne chose.

Oui, mais alors pourquoi faire grève alors?

Le décret a de bonnes intentions mais laisse aux collectivités locales le soin de mettre les nouveaux rythmes à leur sauce.

Pour Lyon cela donne la chose suivante :

- temps de classe n'excédant pas 5h par jour

- classe le mercredi matin : pas de souci pour moi. Nous la faisions à Bucarest et ça passe très bien. C'est une petite journée agréable.

- pause méridienne allongée : les enfants arrêtent l'école à 11h30 et reprennent à 14h30. C'est là que le bât blesse! 3h de pause pendant laquelle il ne sera pas proposé aux enfants plus qu'aujourd'hui : la ville de Lyon n'en a pas les moyens. Donc 3h à glandouiller dans le froid ou le chaud (c'est selon), à se faire disputer sans arrêt par du personnel de cantine non formé pour gérer des grands groupes d'enfants! (le nombre d'incidents est croissant). Difficile de reprendre en main des élèves pour des apprentissages après 3h de pause passées dans une telle ambiance!
La journée pour les enfants se terminera à 16h15 (c'est à dire comme aujourd'hui à 15 minutes prêt)
Je ne vois pas comment on peut appeler ça : réduction du temps scolaire! Certes le temps passé en classe est réduit mais les enfants n'ont pas de temps de repos, de détente...

Dans l'école de mes enfants, il y avait une jeune femme qui organisait 2 fois par semaine des séances de lecture à la bibliothèque de l'école pendant le temps de midi, mes filles s'y réfugiaient pour être au calme. Or, cette jeune femme a démissionné et ne sera pas remplacée par manque de moyen!

Ma grève est donc plus tournée vers les décisions de la ville de Lyon que vers le décret lui-même. (Et quand on fait grève, on n'est pas payé non plus en tant que prof ! :) )

dimanche 10 février 2013

Un mardi pas comme les autres

Mardi dernier le quotidien a été quelque peu chamboulé. D'abord j'ai eu par chance un RDV chez un dermato pour Mademoiselle H. en une semaine (pas en trois ou quatre mois comme d'ordinaire) : mardi 17h20. Trop contente, je n'ai pas réfléchi que le mardi il y avait étude jusqu'à 17h45 puis flûte à 18h, arghhh!
Bon, pas grave, on s'organise, pas d'étude pour les filles qui rentreront seules de l'école, se feront un goûter en attendant leur maman chérie vers 17h10. Ah non, tiens zut! J'ai rendez-vous avec un papa à 16h40.... Bon va falloir faire vite!
Je repousse le cours de flûte à 18h30 c'est plus sûr et le tour est joué.

Mardi matin je fais mille recommandations à mes filles en leur tendant la clé de la maison. Elles ont l'air ravies, moi je suis plutôt angoissée. C'est la première fois que mes petits poussins vont se retrouver toutes seules! (Va falloir laisser sortir tes poussins du nid maman poule!)

Mardi 16h30, je sors de l'école 2 en trombe pour me rendre à l'école 1 pour le fameux rendez-vous avec un papa plutôt fâché d'après ses petits mots doux! Pas peur, on verra bien. C'est un monsieur fort courtois que nous recevons ma collègue et moi. Courtois oui, mais bavard aussi et le timing que je m'étais fixé est explosé : j'ai 10 bonnes minutes de retard! J'appelle les filles en urgence et leur donne rendez-vous devant le cabinet de dermato plutôt qu'à la maison, ça devrait nous faire gagner un peu de temps.
Tiens, il pleut! Zut et rezut, je n'ai pas ma cape de pluie et puis je n'ai pas le temps de la mettre de toute façon! Je pédale aussi que mes jambes le peuvent. Je sens la pluie qui transperce mes vêtements, pas grave on continue. Je récupère les poulettes trempées devant le cabinet, on pose le vélo, monte en vitesse. On dégouline. Ce sera à nous dans 10 minutes. Super, j'ai le temps d'aller récupérer Monsieur V. à la garderie de l'école. Je repars donc sous une pluie diluvienne, je pose mon vélo à la maison, cours jusqu'à l'école attrape Monsieur V. au vol, retourne en courant chez le dermato qui vient chercher Mademoiselle H. juste quand j'arrive! Si c'est pas du timing ça!
20 minutes de consultation puis nous repartons vers la maison. J'ai le temps de me changer avant de repartir pour le cours de flûte. Heureusement parce que je suis mouillée jusqu'à la culotte! Hummm c'est bon des vêtements secs!
Bilan : on a eu le temps de tout faire, je suis ravie et un peu fatiguée aussi! Et si on ne le faisait pas pas toutes les semaines?!

samedi 9 février 2013

Langage

Avec mes élèves de CE2, j'ai étudié les différents registres de langage : du soutenu au familier. J'avais pour l'illustrer un texte à pleurer de rire traitant le même sujet mais de deux façons bien distinctes.

Un jour un élève dit un gros mot en classe (voui ça arrive parfois! Il faut bien se lâcher!) que l'on vient me répéter aussitôt (Je sais ce n'est pas beau de balancer mais l'élève déteste les règles enfreintes par les autres alors que lui les suit!).
Je sermone : ce n'est pas bien, je ne tolère pas ce langage dans ma classe (à la maison non plus d'ailleurs!) et blablabla et blablabla...

Un élève lève le doigt :"Maîtresse, ça c'était quand même du langage familial!"
Je pouffe de rire :"Mmm tu veux sans doute dire familier?!" :)

mercredi 6 février 2013

Chandeleur

Nous avions ce WE les grands cousins à la maison. Avec leur maman, nous avions élaboré des menus, fait les courses et préparé les repas afin de nourrir tout ce petit monde. Et il en faut! L'ado moyen mange comme un ogre mais trois ado géants mangent comme des chancres!
Préparez-vous si vos enfants sont encore petits! J'avoue que j'ai un peu peur.... Je pense qu'il nous faudra changer la taille du réfrigérateur!
Samedi soir nous avions prévu petite soupe, tarteS à la tomate, salade, fromage et fruits. Oui mais... nous avons eu des demandes, des injonctions : c'était la Chandeleur quand même!
J'ai donc eu envie de faire plaisir à ces grands que je ne vois pas très souvent et je me suis lancée dans la préparation de crêpes. Une cinquantaine de crêpes plus tard (Et oui, quand même!), j'ai apporté mon trophée. Je n'ai pas eu un regard de reconnaissance (snif) ou de remerciement (re-snif! - mon besoin de reconnaissance en a pris un coup!) mais il n'en est pas resté. J'ai donc imaginé qu'elles étaient bonnes!
Puis je me suis dit que si j'en avais fait 80, elles auraient toutes été mangées aussi! Ah les djeuns!

dimanche 3 février 2013

InterrogationS

Depuis quelques temps je me pose des questions quant à la continuation de ce blog.
Cet article, un peu en questionnement à moi-même, va peut-être m'aider à répondre à la question.

Tout d'abord, il faut le dire, Monsieur ne voit pas d'un bon oeil le fait que j'écrive et raconte notre vie. Je le conçois mais parfois ça me fait du bien, c'est une sorte d'exutoire.

Le peu de commentaire reçu, de réaction face à mes articles me font m'interroger.
Pourquoi écris-tu? Pour raconter ta vie ou pour être lue, reconnue?
Un peu les deux sans doute. L'un ne va pas sans l'autre et comme l'autre (les commentaires) sont rares je me demande si ça vaut le déplacement.

Et puis, cela me prend du temps et c'est une denrée rare de maman de trois enfants travaillant à temps plein, vous vous en doutez! Faut-il continuer à écrire mais moins souvent? Moins régulièrement?

Bref je m'interroge!

samedi 2 février 2013

Une semaine sans papa

Monsieur est parti toute la semaine en Malaisie et j'ai donc géré seule les journées.
Le plus dur c'est le matin car il faut réveiller tout le monde, veiller à ce que chacun se prépare au plus vite, prenne son petit déjeuner dans les temps, se brosse les cheveux, les dents, prenne son cartable avec son goûter pour le soir et hop on file.
Dépôt de Monsieur V. chez la nounou avec les trois loulous, les sacs, cartables et le vélo. Arrêt bref mais pas expéditif chez Aziza et zou, passage devant l'école pour y déposer les filles, les sacs, cartables mais pas le vélo. Enfin, on enfourche sa monture avec 10 bonnes minutes de retard sur l'horaire et on pédale à toute vitesse histoire d'essayer de rattraper le temps perdu. D'ailleurs, je ne comprends pas comment ces précieuses minutes font pour s'égrainer aussi vite le matin!
Le reste ressemble aux journées normales : classe, retour, accompagnement aux diverses activités, préparation du repas, douches et hop à table.
Là encore c'est moins confortable : pas de papa pour temporiser, prendre le relais! (Je dis chapeau bas aux mamans qui élèvent seules leurs enfants!).
Puis c'est le coucher : lavage de dents, petite histoire, bisous et au lit. Ouf!
On peut souffler. Enfin, on pourrait mais il y a encore, la lessive à étendre, le lave-vaisselle à vider (puis à remplir), les goûters du lendemain à préparer et accessoirement la classe! Bon ben je ne suis pas couchée moi! Pas de film ou de discussion à partager avec Monsieur, pffff! Vivement la fin de la semaine!